Le Commissariat Général au Développement Durable vient de publier les chiffres officiels des ventes de pesticides en France, et les résultats sont sans appel.
En 10 ans, entre 2009 et 2018, les ventes de glyphosate ont progressé malgré les « engagements » du Président de la République indiquant en 2017 » qu’en trois ans il n’y aurait plus de glyphosate ». Les ventes de cet herbicide ne cessent d’augmenter pour passer de 6292 tonnes en 2009 à 9723 tonnes en 2018 !
Cette course en avant trahit l’inefficacité des plans gouvernementaux de réduction des pesticides.
Agir pour l’environnement nous communique le triste palmarès des départements français où les ventes de glyphosate sont les plus élevées :
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Le monde d’après devra être sans glyphosate.
Le 18 avril, le mouvement «Nous voulons des coquelicots» publiait dans le journal Le Monde une tribune intitulée :
Coronavirus : « Un moratoire sur les épandages de pesticides près des habitations est une nécessité sanitaire et morale »
Le 20 avril, le site REPORTERRE publiait un article alertant sur les effets nocifs sur la santé des pesticides en particulier en période de crise sanitaire.
A cela le professeur Jean-Philippe Derenne, déclare à l’Express qu’il n’y a pas de corrélation établie entre particules fines et épidémie, comme l’a affirmé «Nous voulons des coquelicots». Il faut dire que le même professeur avait déclaré le 12 mars sur BFMTV «aller voter n’est « pas plus dangereux que de prendre les transports en commun »»
Encore un expert qui doit chuchoter à l’oreille du gouvernement !
Pourquoi ne pas lancer une « Campagne glyphosate pour une agriculture sans pesticide » (http://www.campagneglyphosate.com/) chez nous ? Je gage que les taux de glyphosate dans nos urines seraient particulièrement révélateurs.
Voir également https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/glyphosate-urines-taux-est-plus-fort-centre-val-loire-pisseurs-volontaires-1674439.html