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Tout est dans le titre
Le journaliste Marc Endeweld qui travaille, entre autres, pour la chaîne indépendante LEMEDIATV.fr a mené une enquête qui révèle l’existence d’une caisse noire et d’un parfum de corruption chez ADP.
Alors que les médias dominants et que les chiens de garde restent muets sur ce sujet, nous ne pouvons que relayer cette information et vous inviter à visionner l’émission que «Le Média» a diffusé en direct hier soir jeudi 13 février.
Résumé
Adoptée en avril 2019, la loi pour “la croissance et la transformation des entreprises” a ouvert la voie à la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP). La revente de ses parts par l’État détenteur de plus de 50% des actions n’est pourtant pas de l’humeur de tout le monde.
L’opposition parlementaire a lancé en mai 2019 un référendum d’initiative partagée (RIP) devant attendre 4,7 millions de votes nécessaires à l’organisation d’un référendum. Alors que la procédure en ligne est ouverte jusqu’à mi-mars 2020, celle-ci n’a récolté qu’un peu plus d’un million de votes qui ne suffiront pas à stopper le projet de vente de l’aéroport.
L’enquête de Marc Endeweld peut-elle remettre en cause la privatisation ?
Pour tenter de répondre à cette question et revenir sur la privatisation et sur les suites à donner aux révélation de Marc Endeweld pour Le Média, Denis Robert et Marc Endeweld en débattent avec Isabelle This Saint Jean, Éric Coquerel et Daniel Bertone (Secrétaire général CGT d’ADP).
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Plusieurs événements d’actualité nous sont relatés par la plupart des grands médias sous un angle brut et, certes, factuel, mais sans recul, sans mise en perspective. Bref, des coups de projecteurs très directionnels pour ne pas dire orientés. Pour illustrer ce phénomène nous proposons d’examiner le traitement de deux sujets récents d’actualité.
Enfin, précisons que cet article n’est pas destiné à analyser, commenter ou prendre position sur les deux sujets choisis, mais cherche simplement à pointer le manque de mise en perspective de leur traitement par la plupart des médias dominants.
Intrusion au siège parisien de la CFDT
Intrusion « violente » au siège de la CFDT titrait « Le Parisien » dans son édition du 17 janvier 2020
Réforme des retraites : le siège de la CFDT attaqué par des grévistes de la « coordination SNCF-RATP » titrait « Valeurs actuelles » dans son édition du 17 janvier 2020
Intrusion au siège de la CFDT, condamnée par politiques et syndicatstitrait « Le Point » dans son édition du 17 janvier 2020
Violente intrusion au siège parisien de la CFDTtitrait « L’ Express » dans son édition du 17 janvier 2020
Cette liste non exhaustive résume assez bien l’angle choisi par la majorité des médias pour traiter cette « Affaire ». Le propos n’est pas ici de prendre position pour juger de faits dont la réalité finira (ou pas) par être connue. Non, ce qui chagrine un peu aux entournures, c’est que ces médias, censés disposer de gros moyens puisqu’ils sont pour beaucoup possédés par des milliardaires, semblent ne pas disposer de journalistes. Car, enfin quoi, un journaliste digne de ce nom aurait pu, pourquoi pas, partager dans un premier temps l’émotion de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Mais ensuite, les larmes étant séchées, il aurait normalement repris froidement le dossier, comme l’a fait le « Canard Enchaîné » du 22 janvier 2020 et apporter un peu de nuances pour relativiser, même de façon restreinte, l’indignation absolue de Laurent Berger. Pour s’en convaincre, il suffit de lire ci-dessous l’article du « Canard ».
Coupures de courant par les grévistes
Grève : les coupures de courant, une action illégaletitrait « La Croix » dans son édition du 19 décembre 2019
Coupures de courant : la CGT est-elle hors la loi ?titrait « Le Point » dans son édition du 18 décembre 2019
Réforme des retraites : des coupures d’électricité comme symboles de la colère. C’est l’annonce titre du journal de 13h d’Europe1 du 12 décembre 2019. Le titre est « Soft », mais le contenu présenté avec le titre « On décrypte » laisse apparaître que le sujet est essentiellement traité du point de vue des usagers.
Là encore, la liste des références n’est pas exhaustive et il ne s’agit pas ici de commenter ces faits afin de savoir si on cautionne ou si on condamne. Bien évidemment que chacune et chacun d’entre nous a un avis et une position sur cette question. Le problème est que le traitement médiatique de cette actualité n’offre pas, encore une fois, la possibilité d’envisager tous les éléments d’un débat qui permette de penser ces faits avec quelques objections. Pourtant, il existe en France un grand nombre de nos concitoyens qui se trouvent confrontés à la précarité tout en cumulant les peines : précarité sociale, précarité sanitaire, précarité énergétique, précarité alimentaire… Si on se penche ici sur la précarité énergétique, on peut alors démarrer un débat sur les coupures de courant. Ci-dessous figurent quelques chiffres qui permettent de fixer quelques repères et de donner un peu de perspective à propos des coupures imputables aux grévistes du secteur de l’énergie, coupures qui, il faut le souligner, ont une durée de l’ordre de quelques heures.
Cliquer sur l’image pour une meilleure lecture
Tableau de Bord de la précarité énergétique (ONPE – Observatoire National de la Précarité Énergétique)
« Les données provisoires pour le 1er semestre 2019, transmises par les fournisseurs au médiateur national de l’énergie, font état d’une hausse des interventions pour impayés, coupures ou réductions de puissance de 18% en électricité, et 10% en gaz naturel, par rapport au 1er semestre 2018. »
« En électricité, sur les 477 349 interventions pour impayés réalisées en 2018, 247 490 étaient des coupures et 229 859 des réductions de puissance. »
Ces chiffres rappellent juste que les coupures de courant existent en d’autres circonstances que celles du mouvement de grève actuel, qu’elles sont effectuées par le distributeur d’énergie, qu’elles touchent celles et ceux de nos concitoyens qui sont parmi les plus démunis et les plus fragiles, qu’elles durent beaucoup plus longtemps que quelques heures et enfin, que les grévistes qui commettent des coupures ciblées, ont aussi à leur actif de rétablir parfois le courant dans des foyers où il a été coupé.
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Macron, l’exfiltré
C’est le titre de l’article publié ce 18 janvier par le média en ligne Là-bas si j’y suis.
Quand le théâtre est dans la rue
Comment faire sortir le théâtre du cercle étroit des initiés ? Comment atteindre le grand public avec des pièces qui le concernent et des mises en scènes qui le touchent ? À ces questions mille fois posées dans le monde de la culture, le spectacle donné hier soir au théâtre des Bouffes du Nord a apporté une réponse éclatante.
En voici le déroulement
Un couple présidentiel vient assister incognito à une pièce de théâtre contemporain. Assis trois rangs derrière, un jeune journaliste français assiste au spectacle. Avant le lever du rideau, ce jeune homme fait un tweet sur son portable : « Je suis actuellement au théâtre des Bouffes du Nord, trois rangées derrière le président de la République. Des militants sont quelque part dans le coin et appellent tout le monde à rappliquer. Quelque chose se prépare… la soirée risque d’être mouvementée ». Ce jeune homme c’est Taha Bouhafs, journaliste à Là-bas si j’y suis. C’est aussi le journaliste qui avait filmé Alexandre Benalla en train de violenter les manifestants place de la Contrescarpe à Paris. Les médias dominants ont relayé cette info en parlant de Taha sans mentionner, dans la plupart des cas, le fait qu’il soit journaliste ou bien alors, en y accolant le terme « militant », comme ce fut le cas ce matin sur France Inter. Bizarre tout de même ce souci du détail, alors qu’il ne vient jamais à l’esprit de Léa Salamé ou de Nicolas Demorand d’introduire chaque matin la chronique de Dominique Seux en le présentant comme journaliste militant. C’est pourtant bien à ça qu’on a droit chaque matin sur l’antenne de service public. Lire la suite en cliquant ICI
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Cédric Chouviat était livreur, âgé de 42 ans et père de cinq enfants. Il est mort après avoir été admis à l’hôpital à la suite d’une interpellation dont les motifs relatés par les avocats et la famille varient selon les moments de la journée où s’est déroulé le drame.
La capture ci-dessous de la conférence de presse offre, au travers des interventions des avocats et de la famille, un regard détaillé et emprunt de dignité sur ce drame qui n’a suscité pour le moment aucun geste ni aucun témoignage de sympathie de la part de l’exécutif à l’égard des proches de Cédric Chouviat.
La conférence dure un peu moins d’une heure, et la qualité visuelle n’est pas optimale, mais les interventions sont édifiantes et on ne risque pas de les entendre dans leur intégralité dans les médias dominants.
Conférence de presse à la LDH. Cliquer sur l’image pour accéder à la vidéo.
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Comme à chaque mobilisation sociale, syndicalistes et personnalités politiques opposés à la contre-réforme pâtissent de dispositifs hostiles et d’une violence médiatique qui va crescendo, incarnée par des chiens de garde assurant le service après-vente des décisions du gouvernement.
ACRIMED vous offre une compilation vidéo qui illustre parfaitement le rouleau compresseur qui étouffe toute parole alternative.
A cette occasion, si vous considérez que l’accès à une information non biaisée et non partisane est un droit, nous ne pouvons que vous encourager à soutenir ACRIMED ainsi que tous les médias alternatifs et réellement indépendants.
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Le journaliste Marc Endeweld rappelle dans son livre « Le Grand Manipulateur » que Sybile Veil, la présidente de Radio France, est une proche d’Emmanuel Macron, et que son tonton Jean Veil est… l’avocat d’ADP !
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ou : QUAND LES MÉDIAS VEULENT LE BUZZ ET L’ARGENT DU BUZZ !
Samedi 1er décembre à 20h30 centre culturel Didier Bienaimé La Chapelle Saint Luc
« Les 4 vérités » est un spectacle de l’atelier « Pas dupes ! », du Collectif 1984. Cette création collective s’est déroulée d’octobre 2017 à juin 2018. La mise en scène est de Jacques Esnault, assisté de Brigitte Grisar. Distribution : Brigitte Grisar, Lara Soenens, Tony Musu, Jaime Cevallos, Christophe Barbieux.
Si vous avez eu la chance de voir la précédente pièce du collectif 1984 « La jolie valse des emplois », ne manquez pas cette nouvelle occasion de passer un moment de théâtre très vivant et drôle.
Note d’intention
Les médias n’arrêtent pas de nous parler de scandales financiers, alimentaires, judiciaires… A tel point qu’on trouverait ça normal.
Enfin presque !
Parce qu’il ne faut pas nous prendre pour des prunes, non plus !
Le spectacle dénonce le monde du pouvoir, et ses rapports interpersonnels hypocrites, ses règlements de compte, ses dérives comportementales…
Pas de leçon de morale, juste un cri : arrêtez de nous duper !
La vidéo ci-dessous propose quelques extraits choisis.
Tarifs et Réservations
Le tarif plein est de 9€ et le tarif réduit de 6€. Le tarif réduit est accordé dans les cas suivants :
demandeurs(ses) d’emploi,
étudiants(es),
moins de 18 ans,
volontaires en service civique,
plus de 70 ans,
bénéficiaires de minima sociaux,
personnes handicapées
Toutefois, nous rappelons que LÉclairCit n’est pas une organisation professionnelle de spectacles, mais simplement une association « loi 1901 » animée par un petit groupe de bénévoles dont l’intention est de promouvoir ou de proposer des événements culturels, documentaires ou informatifs s’inscrivant dans l’éducation populaire.
De ce fait notre objectif n’est pas de dégager des bénéfices, mais d’équilibrer chaque budget correspondant aux événements que nous organisons. Tous ces événements entraînent des frais pour lesquels nous ne disposons pas de ressources propres. Nous ne pouvons donc compter que sur toutes et celles et ceux qui soutiennent nos projets en participant à nos rendez-vous et parfois en adhérant ou en faisant un don à notre association. Bien entendu, nous sommes bien conscients et comprenons que chacun(e) fait selon ses moyens, car les temps sont durs.
Le placement est libre dans la salle, il est donc prudent d’arriver un peu en avance ou de réserver votre place à l’avance (voir plus bas) si vous souhaitez pouvoir choisir votre place.
La billetterie pour cette pièce sera ouverte le jour de la représentation à l’accueil du centre culturel à partir de 20h. Toutefois, si vous souhaitez dès maintenant réserver votre place, vous pouvez compléter le formulaire ci-dessous et nous prendrons contact avec vous pour vous indiquer la suite de la démarche. Vous pourrez alors retirer votre place directement auprès de nous sans avoir à suivre la file d’attente.
FORMULAIRE DE RÉSERVATION
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